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C'est avec l'accord de sa femme Adèle (Elsa pour nous tous) et du Président Bernard DUPUY qu'est publié cet hommage.

Hommage que chacun d'entre nous aurait pu écrire.

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Triste Noël.

Ce matin de Noël, un téléphone qui sonne

Dans la cuisine, la voix de ma mère qui résonne

Elsa est au bout du fil

Et nous dit que ta vie ne tient plus qu’à un fil

Nos yeux rougissent, même les petits sur le canapé se taisent

Nous prenons la route car cette fois c’est bien plus qu’un malaise

Le contraste entre ce soleil d’hiver et cette triste nouvelle

Font que les mots durant le trajet ne se ramassent pas à la pelle

Nous entrons avec mon père dans cette chambre, les jambes flageolantes

Où Elsa se tient à tes côtés toute tremblante

Tu es scotché sur ce petit lit

Comme suite à un mauvais placage de la vie.

La douleur est là

Et personne n’est prêt pour des moments comme ça

Mais tu ne voudrais pour rien au monde

Qu’on ne retienne de toi ces quelques secondes

Ta joie de vivre nous revient en tête

Comme tous ces moments de partage, ces moments de fête

Qui ne te connaissait pas Yayo ?

Qu’ils soient du rugby, de la pétanque ou bien des Grands Bureaux

Ton coup de poignet était connu et reconnu mon Yayo

Que ce soit en mêlée, au tir ou comme tout bon vivant qui se respecte

Pour faire la peau à un gigot d’un bon coup de fourchette

Tu voudrais qu’on garde de toi toutes ces images

Et ne t’inquiète pas, on pourrait en écrire des pages

On s’en est assis à des tables : d’anniversaire, de mariage ou de baptême

A parler de tout, parfois sérieusement,

Mais cela finissait, le plus souvent, en riant

Les tables les plus modestes

Suffisaient à ce qu’on rigole en faisant la fête

J’entends toujours cette phrase comme un écho,

Quand vous avez offert à notre petit dernier un cadeau :

« Elsa a pris du 8 ans,

Avec un peu de chance on ne le verra pas dedans »…

Tu avais raison…

Mais sache que ce que nous garderons en souvenir,

C’est le bruit qui résonne encore de ce dernier fou rire.

 

A notre Yayo.

"

 

 


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