PETANQUE CLUB / LA BOULE AREDIENNE
SAINT YRIEIX LA PERCHE " Création du Club en 1978"C'est avec l'accord de sa femme Adèle (Elsa pour nous tous) et du Président Bernard DUPUY qu'est publié cet hommage.
Hommage que chacun d'entre nous aurait pu écrire.
"
Triste Noël.
Ce matin de Noël, un téléphone qui sonne
Dans la cuisine, la voix de ma mère qui résonne
Elsa est au bout du fil
Et nous dit que ta vie ne tient plus qu’à un fil
Nos yeux rougissent, même les petits sur le canapé se taisent
Nous prenons la route car cette fois c’est bien plus qu’un malaise
Le contraste entre ce soleil d’hiver et cette triste nouvelle
Font que les mots durant le trajet ne se ramassent pas à la pelle
Nous entrons avec mon père dans cette chambre, les jambes flageolantes
Où Elsa se tient à tes côtés toute tremblante
Tu es scotché sur ce petit lit
Comme suite à un mauvais placage de la vie.
La douleur est là
Et personne n’est prêt pour des moments comme ça
Mais tu ne voudrais pour rien au monde
Qu’on ne retienne de toi ces quelques secondes
Ta joie de vivre nous revient en tête
Comme tous ces moments de partage, ces moments de fête
Qui ne te connaissait pas Yayo ?
Qu’ils soient du rugby, de la pétanque ou bien des Grands Bureaux
Ton coup de poignet était connu et reconnu mon Yayo
Que ce soit en mêlée, au tir ou comme tout bon vivant qui se respecte
Pour faire la peau à un gigot d’un bon coup de fourchette
Tu voudrais qu’on garde de toi toutes ces images
Et ne t’inquiète pas, on pourrait en écrire des pages
On s’en est assis à des tables : d’anniversaire, de mariage ou de baptême
A parler de tout, parfois sérieusement,
Mais cela finissait, le plus souvent, en riant
Les tables les plus modestes
Suffisaient à ce qu’on rigole en faisant la fête
J’entends toujours cette phrase comme un écho,
Quand vous avez offert à notre petit dernier un cadeau :
« Elsa a pris du 8 ans,
Avec un peu de chance on ne le verra pas dedans »…
Tu avais raison…
Mais sache que ce que nous garderons en souvenir,
C’est le bruit qui résonne encore de ce dernier fou rire.
A notre Yayo.
"